L’Aiguille Dibona

Aiguille Dibona dans le massif des EcrinsSouvenir d’une randonnée d’été dans le massif des Ecrins (Alpes) jusqu’au Refuge du Soreiller, au pied de l’Aiguille Dibona. Essayez de repérer le refuge qui se trouve sur la droite.
L’Aiguille Dibona est un sommet majestueux que l’on reconnaît immédiatement grâce à sa belle forme élancée, très caractéristique.
Pour l’atteindre, il faut… marcher… et marcher… Une longue randonnée de 1150 m de dénivelé. Une montée de 3h au départ du hameau des Etages, à quelques kilomètres de la Bérarde.
Une belle randonnée qui fait bien transpirer. Mais pas autant que les grimpeurs qui attaquent ensuite la paroi pour atteindre le sommet !

Allez, je fais une photo, et je me remets en marche pour m’approcher encore. Que la montagne est belle ! Allez, encore quelques efforts, le refuge est là-bas, tout petit, mais je m’approche.
Le refuge est à 2719 m et l’aiguille culmine à 3131 m d’altitude. L’aiguille Dibona s’est mise deux fois sur son 31.

Mon sac photo est bien lourd sur mes épaules. Allez, un pas devant l’autre. La végétation va bientôt laisser la place à un paysage plus austère. Finies les touches de vert et de rose. Les couleurs vont devenir plus rares. Seul le bleu du ciel restera…
Et sous ce bleu, cette aiguille qui attire tous les regards.

Liberté retrouvée

Photo en noir et blanc d'un papillon en papier, d'abord enfermé sous verre, retrouve sa libertéLe papillon de papier retrouve sa liberté.
Suite à un étrange phénomène, le bocal s’est renversé.
La porte de la prison de verre s’est largement ouverte.
Et c’est parti.
Le papillon de papier plié, a déplié ses ailes.
Fini les bruits assourdis et le manque d’oxygène.
Fini les chocs contre les parois translucides de ce cocon artificiel.
Et vive la liberté.
L’agité du bocal retrouve enfin tous ses esprits.

Humanoïde

Homme, humanoïde, sculpté dans une feuille d'aluminiumUn humanoïde surgit du métal.
Freiné dans son élan par la matière moulante.
Sa tête, ses bras, tout son corps semblent encore collés à la matrice.

Mais le relief donne déjà une bonne image de l’être définitif, fait d’aluminium.
Le symbole chimique de l’aluminium étant Al, il suffirait de changer la deuxième lettre pour doter cet être d’une intelligence artificielle (Ai).
D’ailleurs, en le regardant mieux, il semble bien avoir déjà une conscience.

Je me dépêche de prendre une photo avant qu’il ne parte vivre sa vie dans son univers de science-fiction.

Peut-être qu’un de ces jours, vous le verrez passer par chez vous.

Ouverture facile

Photographie surréaliste : une banane à ouverture facile, avec une fermeture-éclair
Banane à ouverture facile !
Un fruit équipé d’une fermeture éclair, pourquoi pas ?
N’avez-vous jamais bataillé pour ouvrir une banane ?

Bon, d’accord, inutile de déposer un brevet pour cette invention…
Même si les fermetures éclair sont largement utilisées, il paraît absolument déraisonnable d’équiper chaque banane !
Imaginez la chaîne de production…

A moins de créer un nouveau type de bananier, sur lequel pousseraient des bananes déjà pourvues de cette ouverture facile.
On n’arrête pas le progrès, mais à mon avis, les biologistes et autres scientifiques risquent de se casser les dents (sur la fermeture éclair).

Mais admettons que ce nouveau fruit arrive sur les étals.
Pour les consommateurs, le mode d’emploi serait des plus simples :
– Vérifiez la maturité du fruit
– Tirez sur la glissière
– Mangez
– Attention, avant de jeter la peau dans les déchets organiques, pensez à retirer l’objet métallique, non biodégradable…

En tout cas, en attendant que ce nouveau fruit envahisse les marchés, voici donc une photo du premier prototype, fait main.

Prenez soin de vous, et évitez de glisser sur une peau de banane… équipée ou pas d’une fermeture éclair, ça peut faire mal.

Décrépitude

Un vieux mur bleu décrépi
Qu’est-ce qui pousse le ou la photographe à déclencher ?
Cette question se pose encore plus lorsque le sujet semble a priori sans intérêt.
Ici, un mur décrépi, des volets en bois à la peinture écaillée.
Mais aussi de multiples nuances de bleus, et de bleus verts.
Des craquelures et des fissures qui ajoutent la touche finale.
Devant cette maison, l’imagination part au galop.

L’extérieur reflète-t-il ce que l’on pourrait trouver à l’intérieur ?
Ou au contraire, cette pauvre façade est-elle là pour tromper l’ennemi, et cache un intérieur recelant quelques trésors ?
Les volets entrouverts poussent presque à la curiosité.
On dirait bien que le lieu est encore occupé.
« Hé oh ! Y a quelqu’un ? »
J’aurais bien voulu vérifier.
Mais je suis repartie sans avoir la réponse, en emmenant avec moi une image d’un mur, et aussi plein d’histoires dans la tête.
Et à chaque fois que je regarde cette photo, j’ai envie de voir les volets s’ouvrir. Ce qui serait le signe que cette palette de bleus n’est pas complètement passée.