Le bistrot

Façade et enseigne d'un ancien bistrotFinies les brèves de comptoirs.
Le bistrot a fermé ses portes et volets depuis un moment.
En sillonnant les petits villages français, il n’est pas rare de trouver encore des traces d’anciens commerces. Traces provoquant un sentiment de nostalgie chez certains ou simple évocation d’un temps révolu et non connu pour d’autres. Une histoire de générations.

Ce bâtiment est-il voué à la destruction ou en passe de trouver une nouvelle fonction ?

En attendant, la façade de l’hôtel et café du commerce voit la vie en vieux rose.

Bulle urbaine

Un bâtiment du centre-ville de Heidelberg (Allemagne) se reflète dans une bulle de savon.se rPromenade dans les rues de la belle ville de Heidelberg en Allemagne.
Je remercie les jeunes qui faisaient des bulles de savon dans une ruelle du centre-ville.
Ça m’a permis de découvrir Heidelberg d’une autre manière !
Tout à coup, les bâtiments étaient… sens dessus dessous !
Les bulles offraient, à qui voulait bien observer les reflets, une ville un peu chamboulée, à la manière des tableaux de M. C. Escher.
Vite, quelques photos pour immortaliser cette cité volante et éphémère.
Un dernier éclat de soleil, comme une petite étincelle, et pfiou, sans bruit, la ville-bulle disparaît.
Ne reste plus que la ville, bien réelle, ses rues et ses bâtiments beaucoup moins légers.

Sérénité

Silhouette d'un homme au coucher du soleilDernières lueurs du jour.
Cet homme était venu sur la falaise pour admirer le coucher du soleil sur la mer.
Mais le soleil a disparu derrière une petite bande nuageuse avant de plonger derrière l’horizon.

Le spectacle n’était pas tout à fait celui attendu, mais les magnifiques nuances colorées qui ont teinté le ciel et les nuages valaient le déplacement.

En prendre plein les yeux, en respirant l’air marin.

Instant serein.

Concentrez-vous sur l’image et mettez-vous à place de la silhouette.
Peut-être entendrez-vous même les cris des goélands.

Tutu de printemps

Sylvie a revêtu son tutu de printemps.
Si je la nomme Sylvie, c’est bien parce que c’est son nom : une anémone Sylvie, aussi appelée anémone des bois.
C’est la pleine période de floraison. De magnifiques tapis blancs recouvrent certaines parties de la forêt. Et les coups de vents font frémir les petites anémones.
De temps en temps, le soleil donne un coup de projecteur sur les petites danseuses.
Voici le ballet des multiples Sylvie.

« Bonjour, moi c’est Sylvie, et toi ? »
« Moi, c’est Sylvie aussi »
« Et nous aussi, nous nous appelons Sylvie ! » répondent en chœur toutes les fleurs en tutu.
Un léger bruissement d’étonnement parcourt la forêt.

J’en profite pour faire quelques portraits.
Et je fais bien attention où je mets les pieds.
Surtout ne pas en abîmer…
Un pas par-ci, un pas par-là…
Un pas de côté, un petit saut…
Finalement, dans l’histoire, j’ai l’impression que moi aussi je danse…

Bouquet final

Ce n’est pas le moment d’éternuer.
Ce n’est pas non plus le moment pour un mauvais coup de vent.
Le moindre souffle et c’est toute la structure qui se désagrège, l’harmonie visuelle qui en pâtit.

Mais tout de même, un jour ou l’autre, ou d’une minute à l’autre, les délicates petites aigrettes prendront leur envol, si légères. Poids plume.

En attendant ce moment, le pissenlit offre au regard un bouquet final, aidé par la photographe qui multiplie les prises de vue.

Retrouvez cette photographie ainsi que d’autres tirages d’art à La Chouette Galerie à Strasbourg du 4 au 27 mars 2022 → exposition « Poésie végétale »