Enfin le printemps arrive !
Quel bonheur de voir les arbres fleurir. Et bonjour les allergies… mais la joie de voir la nature se réveiller, et de voir le soleil à nouveau réapparaître après des mois de grisaille fait oublier ces quelques inconvénients.
J’ai choisi de faire quelques photos avec une faible profondeur de champ. Le flou ajoutant à mon avis de la poésie.
Cela m’a fait penser aux haïku, poèmes japonais extrêmement brefs visant à dire l’évanescence des choses. Cette forme de poésie est très ancienne. Matsuo Bâsho (1644-1694) est considéré comme l’un des plus grands maîtres du haïku. Un haiku traditionnel évoque toujours une saison. En voici un de Arakida Moritake (1473-1549), évoquant le printemps :
Tombée de la branche
Une fleur y est retournée :
C’était un papillon !
Ne cherchez pas le papillon sur la photo, il n’y en a pas…