Archives de catégorie : Nature

Aïe, aïe, aïe !

Détail d'un cactus avec ses grandes épines à contre-jour
Détail d’un cactus géant à contre-jour, avec ses épines non moins impressionnantes de plusieurs centimètres de long.
Il ne ferait pas bon s’y frotter…
Pas touche !

« Le monde entier, est un cactus,… »
Pour illustrer cette image minimaliste, je vous suggère de chantonner la chanson de Jacques Dutronc.

A moins que vous ne préfériez fredonner une petite comptine enfantine :
« Amstragram, pic et pic et colégram… »

Et si l’envie vous venait de tester la dureté des piquants, même du bout des doigts, vous chanterez à tue-tête :
« Aïe, aïe, aïe, ouille ! »

 

Comme dans un rêve

Reflets d'arbres en noir et blanc
Comme dans un rêve, la silhouette des arbres semble incertaine. La vision est trouble, mais des points lumineux rehaussent le tableau.
Un étrange personnage, tout droit sorti d’un conte, pourrait surgir à chaque instant : une sorcière aux doigts crochus comme les branches des arbres, ou un petit lutin au regard pétillant comme les reflets du soleil.
A vous de choisir, rêve ou cauchemar.
Le décor est planté. A vous d’imaginer l’histoire.
Histoire pour frémir ou histoire pour sourire.

Cette photo a été réalisée sans aucun artifice ou filtre. Un minuscule ruisseau m’a offert de multiples reflets.
Assise dans l’herbe, j’ai cherché le meilleur point de vue et attendu le meilleur moment.
Dans l’herbe… gare aux attaques de tics…
Tant pis, j’ai pris des photos… et toc !

Et tourne, manège

Un homme au chapeau, assis sur un banc, vu de dos, attend son enfant qui fait un tour de manègeCe papa attend tranquillement que son fils termine son tour de manège.
Ah, ces manèges, quelle joie pour les enfants. Faire un tour de moto, rouler en voiture, s’envoler avec un petit avion ou galoper sur un cheval souriant, c’est le vrai bonheur.
Ce manège, c’est un petit monde miniature, et qui tourne, tourne.
Devenir tour à tour chauffeur de bus ou pilote de soucoupe volante, tout est possible. Vive la fête et vive la foire !
Et tourne, manège. Le plus longtemps possible.

Cette photo a remporté le prix de la meilleure image pour le thème « L’attente » au Printemps de la Photo qui a eu lieu à Wittenheim (68) du 22 au 24 mars 2019.

Volutes

Volutes, photo tirant vers l'abstractionQuelque part, ces volutes me rappellent les bandes nuageuses visibles sur Jupiter avec un télescope puissant. Mais celles-ci tirent vers le bleu, contrairement à l’atmosphère jovienne orangée.
Mais revenons sur terre et observons une rivière.
Parfois, le vent léger provoque de grandes agitations à sa surface, au point de former une fraction de seconde une image psychédélique, quasiment invisible à l’oeil nu. Seul l’appareil photo avec une pause très courte peut saisir ces multiples spirales.
A y regarder de près, la rivière qui coulait tranquillement dans un léger bruit de clapotis se transforme en une furie turbulante et tourbillonnante.
Et en prenant à nouveau de la distance, c’est finalement une tempête dans un verre d’eau.

Les chevaux de Neptune

Fortes vagues, comme des chevaux en furie, à la Punta de Teno à Ténérife.
Fort coup de vent sur la Punta de Teno à Ténérife.
L’océan se déchaîne et les vagues forment un étonnant bestiaire. Ici, des chevaux en furie semblent faire la course et se jettent à corps perdu sur la côte.
Un véritable concours de saut d’obstacles pour le grand bonheur des spectateurs.
Voici une image qui m’a rappelé une oeuvre de Walter Crane, peintre anglais, qui en 1892 réalisa une toile qu’il intitula « Les chevaux de Neptune ».
Lorsque, pendant une fraction de seconde les vagues se figent, l’imagination devient galopante.

Cette photo fait partie d’une série « Autour du phare de la Punta de Teno ».

Elle a également servi à illustrer un article écrit par Gilbert Croué, historien d’art, publié sur le site Arte Filosofia  « Les chevaux de Neptune ».