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Gros coup de vent sur la Punta de Teno

Fort vent et grosses vagues sur la Punta de Teno et son phare à Ténérife.

Punta de Teno et son phare, à Ténérife.

Vent fort, très fort. Il faut bien tenir l’appareil photo, les bourrasques sont vraiment puissantes.

Les vagues se succèdent et ne se ressemblent pas.
Grondement sourd, gerbe d’écume, rochers ruisselants, je ne me lasse pas du spectacle.
Et dans ma tête, je me dis « Waouh, cette vague était magnifique. Et la prochaine qui arrive ? Sera-t-elle encore plus grosse ? »
Eh bien non, pas la suivante…
« Peut-être celle qui arrive maintenant, alors ? »
« Ah oui, superbe ! »

Les embruns voltigent.
Pendant une fraction de seconde, chaque vague dessine dans l’espace de multiples motifs : arabesques, pointillés…

Et les photos se succèdent aussi, et… ne se ressemblent pas non plus.
Difficile sera le tri. Compliqué sera le choix.
J’ai la vague impression que je vais y passer du temps…

Les pieds dans l’eau

Printemps frisquet en Ile-et-Vilaine

Ambiance brumeuse sur la Plage du Verger en Bretagne, près de Cancale.
Un soleil printanier régnait encore quelques instants auparavant jusqu’à ce que la brume, venue du large, enveloppe la scène.

Hésitation à mettre les pieds dans l’eau…
Tremper encore quelques doigts de pied, avant de quitter la plage.
Le plus téméraire tente même de s’éloigner un peu plus et a de l’eau jusqu’aux genoux.
J’image ce garçon dire « Bon les filles, il fait froid là, vous venez ou vous n’osez pas plonger plus qu’un demi-orteil ? ».

Les véritables baigneurs arriveront quelques mois plus tard.


Cette photo fait partie de la série « La Bretagne Deux par Deux »

Le goéland et le phare

Phare de Barfleur et goéland en noir et blanc sous un ciel chargé de nuages
Ciel menaçant au-dessus du phare de Barfleur dans la Manche, en Normandie.

Le goéland préfère prendre une direction opposée aux nuages les plus sombres, vers le soleil qui éclaire encore le phare.

Quel titre donner à cette photo ?
« Le goéland et le phare » pourrait ressembler à un titre d’une fable de La Fontaine…
Le titre est choisi. Il ne reste plus qu’à écrire la fable,… mais là, c’est une autre histoire !

Embruns bretons

La côte bretonne à TrélévernAmbiance maritime en Bretagne, dans les Côtes d’Armor, à Trélévern.
La mer est un peu agitée, au moment d’une grande marée.

Une pose longue a permis d’adoucir les mouvements des vagues.
Ahhh l’océan, le vent et les embruns… un grand bol d’air pur 100 % breton.

Pour les photographes et les fans d’informations techniques : la photo a été prise avec un filtre gris neutre ND1000, 24 mm, ISO 400, f16, pose de 15s.

 

La pêche à pied

La pêche à pied, ramassage de coques sur une plage en Bretagne dans les Côtes d'Armor
« Sur la plage abandonnée. Coquillages et crustacés… »

Non, ce n’est pas tout à fait ça…

Découverte de la pêche à pied ce printemps dans les Côtes d’Armor en Bretagne.
Attendre la marée basse – au moment des grandes marées, c’est encore mieux puisque les zones découvertes sont plus importantes – se munir d’un râteau, et partir à la recherche des coques.

Voici les autres noms donnés parfois aux coques :
bigon, bigour, coque de Genêt, coque sourdon, courquille, croque, énon, hénon, maillot, mourgue, palourde du pauvre, rigadot, rigadelle.

Et voici un petit descriptif :
– mollusque bivalve de la famille des cardiidés
– la taille oscille entre 2 et 6 cm
– la coquille symétrique est bombée et cannelée, les bords sont crenelés.
– la couleur varie du blanchâtre au beige en passant par le brun.

La pêche à pied est soumise à une réglementation qui varie selon les régions :
Certaines autorisent des outils, d’autres non.
La taille légale de capture diffère aussi : elle est par-exemple d’au moins 3 cm le long de la façade atlantique, et se limite à 100 individus par personne et par jour (ça laisse tout de même une bonne marge…)

Avant de les cuisiner, faire d’abord dégorger les coques pendant 12h dans l’eau de mer (ou dans de l’eau salée) afin de faire sortir le sable et éviter que ça ne craque sous la dent !