« Sur la plage abandonnée. Coquillages et crustacés… »
Non, ce n’est pas tout à fait ça…
Découverte de la pêche à pied ce printemps dans les Côtes d’Armor en Bretagne.
Attendre la marée basse – au moment des grandes marées, c’est encore mieux puisque les zones découvertes sont plus importantes – se munir d’un râteau, et partir à la recherche des coques.
Voici les autres noms donnés parfois aux coques :
bigon, bigour, coque de Genêt, coque sourdon, courquille, croque, énon, hénon, maillot, mourgue, palourde du pauvre, rigadot, rigadelle.
Et voici un petit descriptif :
– mollusque bivalve de la famille des cardiidés
– la taille oscille entre 2 et 6 cm
– la coquille symétrique est bombée et cannelée, les bords sont crenelés.
– la couleur varie du blanchâtre au beige en passant par le brun.
La pêche à pied est soumise à une réglementation qui varie selon les régions :
Certaines autorisent des outils, d’autres non.
La taille légale de capture diffère aussi : elle est par-exemple d’au moins 3 cm le long de la façade atlantique, et se limite à 100 individus par personne et par jour (ça laisse tout de même une bonne marge…)
Avant de les cuisiner, faire d’abord dégorger les coques pendant 12h dans l’eau de mer (ou dans de l’eau salée) afin de faire sortir le sable et éviter que ça ne craque sous la dent !