Comme un vent d’automne

Comme un vent d'automne qui se lèveSortie pour profiter des belles couleurs d’automne il y a quelques jours (à moins d’un kilomètre de mon domicile, confinement oblige…), le soleil de fin d’après-midi mettait en valeur le jaune d’or des dernières feuilles qui faisaient de la résistance.

Coup de vent ?
Que nenni ! (expression certes un peu désuète…)

Pour essayer de sortir des clichés traditionnels, j’ai activé le mode surimpression de mon boitier. Une petite rotation rapide pendant la deuxième prise de vue, superposée à la première photo et hop, l’image finale prend un nouveau souffle.

Comme un léger vent d’automne qui se lève.

Masque ?

Gros plan sur l'arrière d'une voitureHistoire de faire fonctionner votre imagination, que voyez-vous ?
Plutôt un robot ou un masque africain ? Le visage d’un personnage sympathique ou au contraire effrayant ? Ou bien autre chose ?

Notre cerveau nous trompe en générant des formes connues mais sans rapport avec l’objet observé. C’est ce qu’on appelle une paréidolie. Une faculté qui consiste à associer un stimulus visuel informe et ambigu à un élément clair et identifiable, souvent une forme humaine ou animale. Selon les scientifiques, nous avons hérité celle-ci de l’évolution. Notre cerveau structure en permanence ce que capte notre vision afin de réagir face à un prédateur, une proie ou un congénère.

Face à cette image, vous sentez-vous plutôt inquiet ou rassuré ?
Pour ma part, j’entends presque des roulements de tambours.

Tableau automnal

Feuilles mortes d'automne flottant sur une eau calme.Délicatement posées sur la surface liquide, les feuilles mortes nous offrent une palette de couleurs annonçant l’automne. Les minuscules lentilles d’eau ajoutent une légère touche verte. Un petit saupoudrage délicat.

Et l’arbre se penche au-dessus de l’eau tranquille, et semble interroger la surface immobile « Miroir, mon beau miroir… »
Mais trop tard, une partie de son beau costume est déjà dans l’eau. La silhouette sombre se reflète comme une menace annonçant un avenir moins coloré.

Mais en attendant, le temps semble figé. Le tableau est parfait pour un portrait d’automne.

Rayonnement

Mauvais temps sur le camping d'Ailefroide dans la vallée de la Vallouise, au cœur du massif des Écrins.Derniers rayons de soleil avant que le temps ne se gâte vraiment…
Les plus beaux ciels annoncent souvent la puissance des éléments à venir.
La montagne est si belle et la menace tellement photogénique.

Je suis dans les Ecrins, au camping d’Ailefroide, situé à 1550 m d’altitude, sur la commune de Pelvoux.
Vive la vie au grand air, entourée à 360° de magnifiques sommets !

Mais aujourd’hui, en fin d’après-midi, la météo s’annonce chahutée.

L’appareil photo en main, à quelques mètres de la tente, je suis prête à m’y réfugier.
Les rayons de soleil se battent avec les nuages. Le blanc devient gris puis gris foncé.
Les sommets deviennent encore plus majestueux et la Pointe de Clapouse semble jouer avec un éventail lumineux.

Le rideau de pluie n’est pas loin, quelques gouttes précèdent la grosse averse.
Les sapins revêtent leurs costumes les plus noirs.
Quelle ambiance contrastée… à immortaliser sur un cliché !

Craquelures

Un homme assis sur une terre sèche et craquelée, se tient la tête
Un moment de solitude sur cette terre sèche, archi-sèche.
C’est peut-être le moment de rassembler les pièces d’un puzzle géant.
Pour que les grosses craquelures redeviennent d’infimes fissures.
Pour que la cicatrisation s’achève enfin.

Quelques larmes ne suffiront pas à imbiber cette terre desséchée.
Il faudra des torrents, des fleuves, des cascades.
Tentons la danse de la pluie…
Passons de la désillusion au déluge.
Pour patauger dans la boue plutôt que de frapper les talons sur un sol dur comme du béton.

SOS d’une terre en détresse,
qui nous fait signe à travers des motifs hypnotiques,
qui nous fait un eau revoir.