Comète C/2011 L4 Panstarrs, quelques jours plus tard

Jeudi 21 mars, le ciel étant à nouveau bien dégagé, j’ai décidé de refaire des photos de la comète.

Voici une photo d’ambiance, prise à 20h23, objectif à 105 mm, 3200 ISO, 4s à f4. N’hésitez pas à cliquer sur la photo pour l’agrandir.

Comète C-2011 L4 Panstarrs-3

Vous pouvez voir plus de photos sur le site du Club Astro de Wittelsheim (CAW) :
www.astrocaw.eu.

Cette association haut-rhinoise, créée en septembre 1977, a pour but principal d’offrir à ses membres la possibilité de pratiquer l’astronomie amateur à tous les niveaux, d’en discuter et d’établir des relations avec d’autres amateurs ou des professionnels.
Les membres se réunissent tous les 15 jours, afin d’échanger autour de l’actualité astronomique ou de résultats d’observations. Des exposés sont proposés à chaque réunion sur des sujets variés : cosmologie, astrophysique…
Le site internet du CAW est le reflet du dynamisme du club.

 

Comète C/2011 L4 Panstarrs

Comète C2011 L4 Panstarrs

Voici une photo de la comète C/2011 L4 Panstarrs prise le 15 mars à 19h38 dans le Sundgau (sud de l’Alsace).
Grâce au temps de pose, la comète est bien visible sur la photo, ce qui était loin d’être le cas à l’oeil nu. Sa magnitude est bien plus faible par rapport aux prévisions. Sa position à l’ouest dans les lueurs du couchant ajoutait à la difficulté de la repérer.

Cette comète a été découverte le 6 juin 2011 par Richard Wainscoat grâce au télescope du programme Panstarrs (Panoramic Survey Telescope and Rapid Response System) qui est dédié à la surveillance des astéroïdes géocroiseurs. La comète fera sans doute un unique passage. Elle est passée au plus près du Soleil le 10 mars, à une distance de moins de 50 millions de kilomètres.

Les meilleurs moments pour l’observer viennent sans doute de passer. La comète va remonter vers le nord et se dégager des lueurs du crépuscule mais elle va aussi perdre en magnitude. Elle passera le 4 avril juste à côté de la galaxie d’Andromède (M31).

Détails de la prise de vue : 105 mm, 640 ISO, 3s à f4. La photo a été fortement recadrée, n’ayant pas de téléobjectif plus important.

La Norvège dans le rétroviseur

La Norvège dans le rétroviseur

Eté 2012 : périple de 9500 km en voiture depuis le nord-est de la France jusqu’aux Iles Vesteralen au nord de la Norvège. Un beau voyage d’un mois, comme un road-movie, qui nous a mené de fjord en fjord pour revenir par la Laponie suèdoise.

Cette photo a été prise en roulant (ce n’est pas moi qui conduisait…) sur la Route des Neiges aussi appelé en norvégien Aurlandsvegen ou Snovegen. Cette route, longue de 45 km, forme de nombreux lacets et n’est accessible qu’en été. Même au plus chaud de la saison, la neige est encore présente, les lacs peuvent être gelés et des congères rappellent la rudesse du climat hivernal.

Coup d’oeil dans le rétroviseur… personne ne nous suit ?
Allez, une photo du serpentin d’asphalte.

Conjonction Lune-Jupiter le 22 janvier 2013

Lune-Jupiter

Le 22 janvier 2013 a eu lieu une conjonction Lune-Jupiter. Cette photo a été prise à 22h15, la Lune et la planète s’étaient rapprochées jusqu’à être à 1° l’une de l’autre à 5h30.

On peut voir sur l’image les Pléiades, la constellation du Taureau avec les Hyades et l’étoile Aldébaran mais aussi la constellation d’Orion qui pose ses pieds sur les branches de l’arbre et la nébuleuse M42. Au-dessus de l’horizon, on aperçoit l’arrière-train du Grand-Chien et Sirius un peu plus haut.

A cinq jours de la pleine lune, notre satellite éclairait la neige qui scintillait. Cette soirée bien dégagée était plutôt exceptionnelle lors de cet hiver bien froid et couvert (seulement 12h00 d’ensoleillement pour le mois de janvier !). Cela a été l’occasion pour moi de faire mes premières photos astro, juste derrière chez moi, dans le Sundgau où la pollution lumineuse n’est pas trop présente et malgré tout de même les halos de Mulhouse, Belfort et Bâle.

La photo a été prise avec une pose de 10s à 400 ISO avec un objectif 16-35 mm ouvert à 2,8.

Fin d’hiver pour la sittelle torchepot

Sittelle-torchepot

La sittelle torchepot, un oiseau sédentaire très répandu en France et en Europe, se nourrit d’insectes et de graines dures et n’hésite pas à venir picorer aux mangeoires en hiver.

Il est facilement reconnaissable avec son ventre orange-roux, son dos gris bleuté, mais surtout grâce à son trait sourcilier noir comme un « bandeau à la Zorro ». Il se déplace hardiment de branche en branche et de tronc en tronc, avec la particularité de se déplacer la tête vers le bas.

Avant de le voir, on peut le repérer à sa voix. En quête de nourriture, il fait un « zit » aigu, et lorsqu’il est excité ou en danger, il émet un » tuit » énergique et sonore de manière répétée.

Pour identifier et mieux connaître les oiseaux, j’utilise régulièrement le livre « Le guide ornitho : les 848 espèces d’Europe en 4000 dessins » de Killian Mullarney, Lars Svensson, Dan Zetterström et Peter J. Grant, aux éditions Delachaux et Niestlé.

Cette photo a été prise dans le Sundgau (sud de l’Alsace) avec un Canon 400D et un objectif EF-S 55-250 mm, à 250 mm, 800 ISO.