La Voie lactée se lève.
Pour m’endormir, j’ai décidé de compter les étoiles à la place des moutons…
Et il y a de quoi faire.
A moins que les quelques nuages qui s’invitent à la soirée m’empêchent un comptage précis.
Zut, est-ce que cette étoile, je l’ai déjà comptée ou pas ?
Et celle-ci, un peu plus brillante que la précédente ?
Je crois que je dois recommencer.
Bon, encore un essai, et après j’abandonne…
Et si les quelques nuages se transformaient en moutons ?
Alors là, je ne saurais plus quoi choisir…
Compter les étoiles ou compter les moutons ?
Un vrai dilemme qui risque de m’empêcher de dormir !

Pour prolonger le voyage dans la Voie lactée, voici d’autres photos publiées précédemment sur mon blog :
Le chemin rouge
La Voie lactée s’est levée
Sous la Voie lactée

Où sont passés les peintres ?
Visiblement, leur entreprise fait portes ouvertes.
Portes ouvertes aux quatre vents…

Où sont passés les peintres ?
C’est maintenant Dame Nature qui se charge de donner des couleurs à leur camionnette.
Le bleu pâlit, la rouille grandit.
Toute la palette change.

Soleil, vent, pluie… la succession des intempéries fait désormais office de coups de pinceaux.
Et Dame Nature n’y va pas dans la nuance.

Quoique, on y regardant de plus près, des petites touches discrètes apportent un certain charme à l’ensemble.

Finalement Dame Nature est une artiste, ou peut-être juste une artiste en herbe.

Mais dans tous les cas, les spectateurs sont tous curieux, à quand la touche finale ?

Moment paisible en bord de mer.
Profiter du moment présent.
A l’horizon, rien de nouveau. Seulement la mer, le soleil et son reflet.
Sur la plage, noire comme l’encre, personne. Seulement quelques flaques d’eau salée et des traces de soleil.
Juste une impression, au soleil couchant.
Terre-mer-ciel, le trio est au diapason et je compose mon image é-mouvante.

Sale temps aujourd’hui.
L’arbre se tortille sous la pluie.
Et moi, tranquillement à l’abri, j’observe et je photographie cette silhouette ondulante.
L’arbre semble se battre contre les éléments tout en dansant le twist.
Et moi, tranquillement assise, je vois la nature dans un flou artistique.
Les gouttes frappent la vitre, puis dégoulinent en repeignant le paysage.
L’arbre, dans un dernier élan, semble sur le point d’exploser.
Et moi, avec un dernier déclenchement, j’immortalise le mouvement.
Une vrille finale en noir et blanc.

Un ploc dans l’eau.
Une eau encore libre d’onduler.
Mais le gel commence à prendre…
Bientôt le miroir dans lequel se reflète les arbres enneigés deviendra opaque.
Et ce beau monde glacé, tout de même sympathique en pleine nature, le sera bien moins dans les villes…
On s’amuse de glissades dans les chemins forestiers, mais on s’inquiète de dérapage incontrôlé sur les routes et les trottoirs des cités.
C’est l’hiver, avec son lot d’émerveillements et d’inquiétudes.
Faites attention à vous, ce serait dommage de vous faire un bleu, alors que tout est blanc…