Ambiance maritime avec ce triptyque d’algues à marée basse.
Portraits étonnants de ces algues attachées à leur rocher en Bretagne.
Elles reprendront vie à la prochaine marée haute, sans être emportées par le courant, grâce à leur port d’attache.
Samedi 9 juillet 2016, alors que je me rendais au bord d’un étang dans le but de photographier la Voie lactée, des détonations m’ont surprise.
Un feu d’artifice au loin !
Un beau spectacle pyrotechnique au-dessus de la colline et sous un magnifique croissant de Lune. Et à droite de la Lune : Jupiter.
Quelle superbe coïncidence !
Une fois n’est pas coutume, lumière artificielle et lumière naturelle se sont bien mariées, un cas plutôt exceptionnel.
Souvenir d’un oiseau passé par là.
Une petite plume perdue, peut-être transportée par le vent, puis se posant délicatement sur les graminées.
Légèreté et douceur.
Attention, à la prochaine bise, la plume reprendra son envol (sans l’oiseau), pour se déposer à nouveau un peu plus loin, dans un nouveau décor.
« Sur la plage abandonnée. Coquillages et crustacés… »
Non, ce n’est pas tout à fait ça…
Découverte de la pêche à pied ce printemps dans les Côtes d’Armor en Bretagne.
Attendre la marée basse – au moment des grandes marées, c’est encore mieux puisque les zones découvertes sont plus importantes – se munir d’un râteau, et partir à la recherche des coques.
Voici les autres noms donnés parfois aux coques :
bigon, bigour, coque de Genêt, coque sourdon, courquille, croque, énon, hénon, maillot, mourgue, palourde du pauvre, rigadot, rigadelle.
Et voici un petit descriptif :
– mollusque bivalve de la famille des cardiidés
– la taille oscille entre 2 et 6 cm
– la coquille symétrique est bombée et cannelée, les bords sont crenelés.
– la couleur varie du blanchâtre au beige en passant par le brun.
La pêche à pied est soumise à une réglementation qui varie selon les régions :
Certaines autorisent des outils, d’autres non.
La taille légale de capture diffère aussi : elle est par-exemple d’au moins 3 cm le long de la façade atlantique, et se limite à 100 individus par personne et par jour (ça laisse tout de même une bonne marge…)
Avant de les cuisiner, faire d’abord dégorger les coques pendant 12h dans l’eau de mer (ou dans de l’eau salée) afin de faire sortir le sable et éviter que ça ne craque sous la dent !
Pour accompagner cette photo prise lors de la pleine lune du mois de mai, trois haïkus de
Matsuo Bashô (1644-1694).
Dans le vieil étang
Une grenouille saute
Un ploc dans l’eau !
C’est la pleine lune.
Autour de l’étang je me suis promenéToute la nuit.
De temps en temps les nuages
Nous reposent
De tant regarder la lune.