Les boîtes aux lettres


Trio de boîtes aux lettres, ou plutôt duo… la troisième ayant disparu de son emplacement.

Une boîte vide, une boîte inexistante et une boîte tenant dans sa gueule un journal défraîchi.
Rien, vraiment rien, et presque rien.

Les destinataires semblent être aux abonnés absents.
Y a-t-il quelqu’un ?

Les informations, les factures, les tristes nouvelles, les cartes postales, les mots doux… où sont-ils passés ?

Les propriétaires de ces boîtes ont-ils disparu ?
Ou ont-ils été pris dans une toile de dimension planétaire ?
Ont-ils été happés par leur ordinateur au point de délaisser les journaux et le courrier papier, trop concentrés à gérer leurs courriels et autres messages virtuels qui font le tour de la terre en un éclair ?
D’un côté, des boîtes numériques pleine à craquer, de l’autre, des boîtes physiques qui font triste mine.

Les messages circulent, vite, vite.
Et pourtant le facteur, lui, n’a plus besoin de courir.

Voici donc une image d’un trio de boîtes aux lettres.
Triste et beau,
ou amusant et insolite,
selon l’humeur du spectateur.

La clémentine

quartier de clémentine mise en scène
Pas de quartier pour cette clémentine !

Après un épluchage soigné, pour faire briller la portion d’agrume, j’ai détaché délicatement des petits bouts de chair.
Voici un beau morceau de fruit acidulé et sucré.

Disposé sur une assiette blanche, le quartier oranger semble faire « pschit » !

C’est donc un bout de clémentine qui a du peps !

Pour vous rassurer, rien ne s’est perdu.
Après la séance de prise de vue, je l’ai mangé.

Derrière les façades

Détail sur les gratte-ciels de ShanghaiY a-t-il quelqu’un derrière ces façades de verre et de béton ?
Les gratte-ciels font bloc. Ils ne laissent entrevoir aucune trace de vie…

Verticalité absolue.

Impression vertigineuse.

Et pourtant, combien de centaines ou de milliers de personnes vivent derrière ces murs ?
Une fenêtre, un bureau, une fenêtre, un appartement.
Des fenêtres et encore des fenêtres.
Et derrière, de la vie, de la vie, plein de vies.

Apparence trompeuse de vide et de calme.
De multiples histoires se nouent à l’intérieur de ces géants imperturbables.

Des rires et des pleurs, des sourires et des grimaces, des bonheurs et des désespoirs.

A nous d’imaginer ce qui se trame derrière ces façades.

Photo prise en Chine, à Shanghai, elle fait partie de la série « Lignes urbaines »

Suivez le fil

Bobine de fil légèrment déroulée
Une bobine qui a un fil à la patte ?
Une bobine qui ne tiendrait plus qu’à un fil ?

Voici donc une photo cousue de fil blanc, ou plutôt… noir.

Aucune intention de ma part de vous donner du fil à retordre, ou de vous embobiner.

Un matin

Lueurs matinales sur un chemin du Sundgau en AlsaceLe soleil se lève et inonde le chemin d’une belle lumière dorée.
C’est une matinée fraîche et brumeuse de début octobre, réchauffée par les rayons orangés.
Les chants d’oiseaux ne sont plus qu’un souvenir.
On dirait le premier matin du monde.