Un matin brumeux dans les Gorges du Tarn en Lozère.
Cette vue a été prise à une centaine de mètres du « Point Sublime », situé sur le Causse de Sauveterre.
Un moment magique où la brume et les nuages semblaient ne pas vouloir se décrocher des falaises.
Et là, la silhouette d’un arbre qui se détache avec en fond la rivière Tarn.
Un arbre qui focalise l’attention du spectateur, comme s’il était tout seul, comme s’il était l’unique. On oublie tous les autres, on ne voit plus que lui.
C’est l’arbre à part.
Rapidement le soleil a tapé un peu plus fort (je ne vais pas dire qu’il a tapé des poings sur la table) et l’atmosphère féérique s’est évaporée.
L’arbre à part s’est fondu dans l’ensemble. L’unique est redevenu commun.
La cité futuriste
Un petit air de cité futuriste.
Un petit air de Metropolis, la fameuse ville imaginée par le réalisateur Fritz Lang en 1927.
Il n’y a pas âme qui vive dans cette métropole à l’architecture si particulière.
Mais que diriez-vous de vous balader au pied de ces tours aux formes étranges et un brin inquiétantes ?
Que diriez-vous de découvrir ce décor de science-fiction ?
Pour tout vous dire, il faudrait pour cela rapetisser… et diviser votre taille par 150-200 fois !
Ces gratte-ciel minuscules se cachent dans vos ordinateurs…
Voici deux macrophotographies d’une carte mère.
La séance de prise de vue du coeur d’un ordinateur m’a projetée dans un univers inconnu et incroyable (mais qui n’étonnera pas les informaticiens).
Micro-processeur, circuit imprimé, condensateurs et autres composants composent un étonnant paysage urbain.
A bout de bras
A bout de bras, la frêle silhouette semble pousser cet énorme rocher avec une force inouïe. A moins qu’elle ne le retienne pour ne pas être écrasée ?
Une image finalement très symbolique, teintée de mythologie grecque et qui fait penser au mythe de Sisyphe. Le fils d’Eole, ayant trahi les Dieux, est condamné par Zeus à pousser un rocher au sommet d’une montagne, lequel arrivant au sommet, retombe à chaque fois.
Eternel recommencement.
On sent une certaine persévérance chez cet homme, les forces ne l’abandonnent pas.
Recommencer… Recommencer… Recommencer… Recommencer…
Persévérer… Persévérer… Persévérer… Persévérer…
Ça baigne !
Rafraîchissement assuré dans le Tarn.
Bien agrippée à sa bouée, la jeune femme fait des ronds dans l’eau.
Les vaguelettes se succèdent et ne ressemblent pas.
Quel plaisir de se baigner avec un donut géant, mais attention celui-ci ne se mange pas, ou alors il sera très caoutchouteux sous la dent et les poignées seront difficiles à digérer…
D’ailleurs ici, c’est plutôt l’inverse, on dirait que c’est le donut qui engloutit la baigneuse !
Un scénario plus effrayant que les Dents de la mer !
Cette image pourra peut-être donner une idée de film à un réalisateur.
Etrange, au départ je trouvais que cette image retranscrivait une atmosphère paisible. Puis lorsque j’ai commencé à écrire le petit texte ci-dessus, mon imagination m’a transportée loin… pour arriver à un scénario catastrophe ! L’ajout d’un vignetage prononcé sur la photo y est peut-être aussi pour quelque chose.
Alors maintenant, je me retrouve avec deux titres possibles pour cette photo :
« Ça baigne ! »
« La revanche du donut géant »
Au bord de l’étang
A chaque fois que je regarde cette photo, je pense aux tableaux des impressionnistes. Peut-être ai-je été inspirée inconsciemment par les peintures de Claude Monet ?
Les herbes, telles des coups de pinceaux, s’élancent vers le ciel.
Les reflets complètent le tableau grâce au calme plat de l’eau.
Des nuances de bleus, des nuances de vert, dans une ambiance calme et sereine.
Et pourtant… l’étang sort ses griffes.