Un petit tour dans la campagne.
Je me retrouve nez à nez avec un rempart végétal.
La faute à un paysan qui l’a construit avec l’aide de son tracteur rutilant.
Et les épis, tels des soldats, gardent l’entrée du château champêtre.
Armée inoffensive.
Mais une barrière difficile à franchir pour les insectes et les rongeurs, qui auront beaucoup de peine à se faufiler entre les jambes des soldats-céréales.
Zigzag obligatoire.
Inutile d’attendre que le paysan vienne abattre son rempart. Le temps des moissons n’a pas encore sonné.
Le rempart
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