Les piments ont de quoi rougir, encore plus.
L’un des leurs a été rejeté.
Non conforme.
Même le bol en perd l’équilibre et est tombé à la renverse.
Il a pourtant une belle forme, ce petit piment, qui se termine en virgule.
Si joli, qu’on hésitera même à le placer sous la lame tranchante d’un couteau de cuisine.
Quel avenir pour ce piment oiseau ?
Finira-t-il tout de même, comme ses compatriotes, dans la bouche des amateurs de sensations fortes ?
Et s’il piquait encore plus que les autres ?
Ce serait une belle revanche.
Réaction en chaîne :
– hâché menu, il fait tousser le cuisinier
– ajouté au plat, il embaume la cuisine d’une bonne odeur exotique
– mangé, il dégage un bon goût parfumé, immédiatement suivi d’une sensation de brûlure, modérée à intense.
Petit mais costaud.
Pas comme les autres, mais inoubliable.
Voilà donc une histoire de piments.
Mais pour une histoire encore plus pimentée, il faudra repasser.