Archives de catégorie : Nature

Tourmente

Arbre flou en début de nuitCette année 2021 se termine un peu comme elle a commencé. Coronavirus oblige…
Cette image au flou de bougé évoque les différents épisodes qui se sont succédé, mêlant incertitudes et projets chancelants.
Un arbre dans la tourmente sur fond bleu nuit.
Des branches secouées par des vents contraires.

Mais l’arbre tient bon.
Bientôt sa silhouette redeviendra nette, se détachant sur un fond bleu ciel.

Arbracadabra

Superposition de deux images d'un seul arbreLe même arbre, tête en l’air et tête en bas.
Un arbre qui déploie ses branches dans toutes les directions, en partant d’un nœud central.
Un arbre qui ne prend plus racine…
Lévitation.

Pour ceux qui se demanderaient comment j’ai fait : pas de Photoshop, mais simplement l’option surimpression sur le boitier, directement au moment de la prise de vue. Et c’est là que j’ai remarqué qu’il était compliqué de tenir l’appareil photo à l’envers.
Mais le résultat est là : ARBRACADABRA.

L’Aiguille Dibona

Aiguille Dibona dans le massif des EcrinsSouvenir d’une randonnée d’été dans le massif des Ecrins (Alpes) jusqu’au Refuge du Soreiller, au pied de l’Aiguille Dibona. Essayez de repérer le refuge qui se trouve sur la droite.
L’Aiguille Dibona est un sommet majestueux que l’on reconnaît immédiatement grâce à sa belle forme élancée, très caractéristique.
Pour l’atteindre, il faut… marcher… et marcher… Une longue randonnée de 1150 m de dénivelé. Une montée de 3h au départ du hameau des Etages, à quelques kilomètres de la Bérarde.
Une belle randonnée qui fait bien transpirer. Mais pas autant que les grimpeurs qui attaquent ensuite la paroi pour atteindre le sommet !

Allez, je fais une photo, et je me remets en marche pour m’approcher encore. Que la montagne est belle ! Allez, encore quelques efforts, le refuge est là-bas, tout petit, mais je m’approche.
Le refuge est à 2719 m et l’aiguille culmine à 3131 m d’altitude. L’aiguille Dibona s’est mise deux fois sur son 31.

Mon sac photo est bien lourd sur mes épaules. Allez, un pas devant l’autre. La végétation va bientôt laisser la place à un paysage plus austère. Finies les touches de vert et de rose. Les couleurs vont devenir plus rares. Seul le bleu du ciel restera…
Et sous ce bleu, cette aiguille qui attire tous les regards.

La guerre des boutons

Boite métallique ancienne contenant de multiples boutons colorésQuelle belle boîte. Une boîte contenant un petit trésor de guerre…
La guerre des boutons a eu lieu.
Les cris et rires des enfants résonnent encore.
Voilà, maintenant les boutons sont dans la boîte.
Et maintenant, qui sera désigné pour garder ce précieux butin ?
Une nouvelle bataille s’annonce déjà…
Et cette fois-ci, le plus fort pourra garder la boîte et tous les boutons.
Il pourra crier victoire et annoncer fièrement « C’est dans la poche ! »
Heureusement, ce ne sont pas des pièces en chocolat. Il les gardera bien au chaud, jusqu’à ce qu’il se retrouve face à plus fort que lui.
Puis le trésor changera de main, et de poche.
Jusqu’à ce que quelqu’un, encore plus fort, s’empare du butin.
Puis la boîte changera à nouveau de main et de poche…
Jusqu’à ce que… etc… etc…
L’histoire recommence, encore et encore.
Finalement, rien n’est jamais définitivement dans la poche…

Blanc

Arbre mort sous la neige, photo minimaliste.

Juste derrière chez moi, il y a cet arbre mort que j’aime beaucoup.
Il a toujours fière allure, quelle que soit la saison.

J’ai profité de la neige fraîchement tombée pour lui tirer une nouvelle fois le portrait. Et ici, il a vraiment la neige qui lui colle à la peau, ou plutôt à l’écorce.
Et devant lui, quelques tiges de graminées complètement givrées ouvrent la voie.

J’ai choisi de faire une photo minimaliste qui convient à l’ambiance du moment où le paysage devient lisse et monochrome. Même le ciel s’efface pour se faire oublier et mettre en vedette le vieil arbre.

Profiter de ces trois jours de neige (de plus en plus rare) pour faire des images, avant que le blanc ne devienne blanc cassé, vire au gris ensuite, puis disparaisse.

L’arbre, lui, sera encore là. J’espère le plus longtemps possible.
Je n’ai pas fini de le regarder et de le photographier.