Juste derrière chez moi, il y a cet arbre mort que j’aime beaucoup.
Il a toujours fière allure, quelle que soit la saison.
J’ai profité de la neige fraîchement tombée pour lui tirer une nouvelle fois le portrait. Et ici, il a vraiment la neige qui lui colle à la peau, ou plutôt à l’écorce.
Et devant lui, quelques tiges de graminées complètement givrées ouvrent la voie.
J’ai choisi de faire une photo minimaliste qui convient à l’ambiance du moment où le paysage devient lisse et monochrome. Même le ciel s’efface pour se faire oublier et mettre en vedette le vieil arbre.
Profiter de ces trois jours de neige (de plus en plus rare) pour faire des images, avant que le blanc ne devienne blanc cassé, vire au gris ensuite, puis disparaisse.
L’arbre, lui, sera encore là. J’espère le plus longtemps possible.
Je n’ai pas fini de le regarder et de le photographier.